présentation de jean-louis d'abrigeon

Autodidacte né en 1946 -- Brèves études - Vie professionnelle à Aubenas (12 000 habitants) débute par trois année dans une banque comme premier emploi. Ensuite; fait toute sa carrière dans un commerce de vêtements hommes et femmes. Apprend là, par son métier, le contact avec l'humain.

Pratique la photo de reportage sportif, dès l'âge de 17 ans, automobile, surtout (circuits et rallyes). Il se familiarise ainsi à "saisir l'instant". Découvre à 40 ans, la photographie de paysages en noir et blanc, et le monde de la Poésie; ainsi que celles du Haïku et du Tanka Japonais et celles des Poètes Chinois.

Lors d'une fin de soirée mémorable de septembre 1991, où ils ont fait 750 kilomètres en voiture pour découvrir des expositions d'arts dans le sud de la France, il se trouve de nuit avec un ami poète, peintre et sculpteur, dans le : "Grand Site du Pont-du-Gard" - Une Grande Lune montant entre ces Arcs Millénaires, tandis que sur France-Musique, un Haïku magistralement, récité 2 fois par: Rudbinia Sadakainian était égrené - Un : " Inconnu " a été abordé...

Première rencontre décisive, celle avec le haïjin* français vivant à Nyons dans la Drôme du Sud : Patrick Blanche. Avec lui, et par l'acquisition de ses nombreux ouvrages; il découvre le monde du Haïku Japonais. Patrick Blanche l'encourage ensuite, à participer à : "l'Anthologie du Haïku en France" en 2003, aux Editions Aléas (sous la direction de Jean Antonini). La même année, il adhère à l'Association Française de Haïku, nouvellement crée par Dominique Chipot, et Daniel Py.

Puis autre rencontre décisive; celle du poète Kenneth White, ("Passeur" entre l'Orient et l'Occident). Il s'initie au Haïku Japonais sur le site de son ermitage à :"Gourgounel", près de Valgorge; en Cévenne Ardéchoise - Où, laissant son "vieux" Nikon FE dans la sacoche, il gravit la montagne en laissant la primauté aux sens; il se laisse alors envahir par ces images qu'il va mettre en forme sur un carnet. Il mène en parallèle ces deux disciplines; Photographie et Haïku.

Dernière rencontre décisive en 2002, celle de Manuela Miga. Cette grande haïjin* roumaine, (avec laquelle il va correspondre pendant une dizaine d'année) va l'aider à trouver : dans le Haïku un langage poétiquement vivant, et : " transparent ". Et, de cela il l'en remercie.

Le regard porté sur l'instant est central dans la photographie et le haïku. "Le pratiquant du Haïku semble photographier, enregistrer (...) un simple rien, mais dont l'éclat irradierait sans trêve. Il ne conçoit pas, il découvre. Il met la focale au point sur ce qui est là, maintenant, inépuisable dans l'éphémère ". (Corine Atlan / Anthologie du Poème court Japonais / Gallimard 2002)


Lauréat en 2005, dans la Section Internationale au Concours Mondial de Haïku, le : "9TH Mainichi Haïku Contest" - au Japon, avec le tercet suivant :

à contre-courant // -- against the flow
les chatons des saules escaladent // -- the willow catkins climb -- /// -- (translated by : Christine Vendredi-Auzaneau)
le vent de la rivière // -- wind from the river

"C'est la première fois que je recommande un haïku en français pour le premier prix.
Ici, des particules de saule dans l'air arrivent à la surface d'une rivière avec le vent du printemps qui souffle en aval. --
Le Haïku semble exprimer la bataille de la vie au printemps, faisant revenir à mon esprit le " Sakashiranami " de Mokichi Saito. " (The judge - Le juge : Toru HAGA) " -



Publie en 2009 "Passager de la Poussière" - Atelier du Hanneton - 26300 Charpey - Récit Haïkus d'un voyage dans le Sud de l'Inde (de Pondichéry au Kerala, avec retour par Munnar et la Route du Thé)

Lectures : des "Romantiques Allemands" Hölderlin, Novalis, etc.. / de Gustave Roud / de Philippe Jaccottet /

Une citation de Peter Handke - "Hier en Chemin" Verdier / pages 344 résume bien le "chemin" du poète :

" Agir en poète = suivre avec méticulosité le cours de l'imagination = créer des espaces, ou simplement l'espace "

1. Haïjin : Celui qui pratique le Haïku au Japon

Démarche artistique de Jean-Louis D'ABRIGEON

Dans mon travail photographique et poétique bien sur, j'essaie de faire percevoir la précarité du vivant, et la beauté du monde qui nous entoure. Ce Haïku du poète japonais Issa résume bien ce que nous sommes tous, et oublions bien souvent :

Le papillon voletant
Je me sens moi-même
Une créature de poussière

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• A fréquenté en amateur dans les années 80 et 90 un Atelier de Peinture, où il a pratiqué dans l'esprit "Tachiste" : (Aquarelle, Gouache, Acrylique, Huile, et Lithographie.)
• S'adonne actuellement au classement de ses archives de Haïkus et Tankas - Il pratique en parallèle, la photographie de paysages, ainsi que : des collages abstraits en petits et grands formats avec des papiers de récupération.

Ma recherche

Un de mes "Maitres en Photographie" était le Photographe Américain Wynn Bullock qui affectionnait le Haïku Japonais: " S'arrêtant fréquemment, il vagabondait jusqu'à ce que quelque chose retienne son attention. Tout son être se concentrait alors intensément et il entrait dans une sorte de communion méditative avec son sujet. Bullock, qui avait été chanteur de concert avant de devenir photographe, attribuait sa réussite dans ses deux métiers à sa capacité de concentration et à son empathie. " (Wynn Bullock -PHAIDON)
Je cherche à mettre en forme; une photographie sensible à laquelle je vais pouvoir essayer de: "COLLER" un Haïku ou un Tanka, c'est mon souhait le plus cher.

Afin de faire saisir ce travail sur l'image et le texte, voir + d'images et de haïku sur : www.flickr.Com/people/aenc07yahoofr et sur: www.artmajeur.com/fr/jlance/artworks

• voir aussi de nombreuses photos de voyages et autres, sur : facebook