Des bois entrelacés s'élancent en silhouettes improbables autour du vide qu'ils enveloppent, dans une marche incertaine au-dessus d'un regard, bouche d'égout béante vers d'autres espaces étranges
la dénudation de ces branches en révèle l'écriture en trois dimensions de membres en chorégraphie, leur nouage en duo crée le vide qu'elles enveloppent et qui les unit et précise le graphe de leurs corps, en équilibre au seuil d'un regard ouvert sur d'improbables espaces en miroir de leur réel, dans l'aspiration vertigineuse d'y tomber, ou de s'en échapper, dans l'indécision de l'instant suspendu ainsi qu'il en va de tout choix de vie |