Présentation de Ale MANSFIELDLe travail d'Ale Mansfield commence adolescente avec la rencontre de Francis Colin, peintre, et Gérard Bignolais, sculpteur, lors d'un premier travail qui sera exposé dans la chapelle de la Salpétrière à Paris : dix sept moulages du corps humain patinés et posés à même le sol.
Cette première recherche et mise en scène visant à transformer une trace en quelque chose de palpable, une trace en marque durable sera le fil directeur de l'ensemble de ses oeuvres.
Devenue Architecte, les toiles se géométrisent pour se libérer à nouveau, et au travers de la trace des parcours dans la ville, objet de quelques années de travail, c'est l'ombre du corps qui offre sa projection colorée au support. Dès lors et encore, l'expérimentation d'Ale se poursuit dans des scènes ouvertes, révélant dans la marque durable des relations à la fois matérielles et abstraites. Chaque toile est peinte comme la mémoire d'une danse, celle de la ville et celle de la vie.
Si la forme peut revêtir un caractère " non-prévisible ", il s'agit d'un mode opératoire qui révèle l'intime et met en évidence la mémoire, et au delà de la présence corporelle de l'artiste renvoie en écho sa propre identification dans le regard de l'autre. |