Parcours de Bruno N'DISS.B.LAMOTE, peintre encre sur papier

Vit et travaille sur le Bassin d'Arcachon.
Peintre professionnel depuis 1986.
En parallèle à la peinture j'ai beaucoup dessiné à l'encre et à la plume.
Très attiré par les dessins et gravures post-romantiques et particulièrement par les dessins à la plume de Victor HUGO et Gustave DORE entr'autre.
En 1998, j'ai pris une des " claques " de ma vie d'artiste en découvrant les encres contemporaines de Gao XINGJAN puis plus tard celles de Sho ASAKAWA.
1999 : Mes premières peintures à l'encre noire.
2003 : Utilisation de l'encre blanche.

Mes expositions :
7 ans de travail avant de montrer et ensuite peu d'expositions :
2007 : 1ère exposition, Le Canon, 33950 LEGE-CAP FERRET et 1ère vente, à l'atelier.
2008 : 1er prix au Salon de peinture, 33260 La TESTE de BUCH.
2009 : 1er prix au Salon des Arts de 33560 La BREDE et 1ère vente oeuvre grand format, le Canon, 33950 LEGE-CAP FERRET.
2010 : 1er prix Biennale de peinture de 33610 CESTAS 2010.

Ma technique

Travaille sur du papier Herteck de 40g ou 60g avec l'encre de chine noire et blanche PELIKAN pour faire la différence entre les gris et les noirs dilués.
Fais évoluer le processus esthétique par un travail de série.
C'est le travail de l'encre blanche sur les noirs qui donne un aspect photographique à mes gris.

Raisons et motivations

Les silhouettes :
Séries plus personnelles, plus intériorisées de la précarité de ma situation d'homme doutant, d' " artiste ".
La silhouette n'est là que pour donner une échelle illusoire à la dimension de la solitude et poser la précarité d'une certitude dans un environnement inhospitalier et dangereux. Elle symbolise la foi et la résistance face à l'attraction de la chute ou de la soumission.

Les trésaillages :
Série réalisée à partir du trésaillage des céramiques en raku nu de mon amie Corinne PANGAUD.
NB – trésaillage : réseau de craquelures et impressions obtenu lors de l'enfumage du raku nu.

Les géométriques :
Ces séries m'ont été inspirées par la Base Sous-marine de Bordeaux, pas pour la base en elle-même ni son histoire mais pour ses masses de béton et ses alvéoles. Masse inerte sur laquelle le temps et l'usage ont gravé un jeu de signes à lecture aléatoire. Masse neutre remplie de toutes les tonalités de gris terreux violentée par l'ouverture des alvéoles dans lesquelles se répète inlassablement le combat de l'ombre et de la lumière, du plein et du vide. Arènes où l'air, l'eau, le béton et le soleil en duels permanents passent du noir le plus profond au blanc le plus pur. Ouvertures où le regard navigue de butées hermétiques en fuites imaginatives.

Les dessins :
Les séries " Mounaques, Autos, Jeunes et scooter etc. " n'est qu'un regard humoristique et tendre sur ceux qui passent devant mon atelier et me font lever la tête par un travail de ronds et de " patatoïdes (formes aléatoires mais définies) ".