PrésentationBiographie : Pagès du Pilou a grandi, au lieu dit " le Pilou ", pays des grottes de Rocamadour, de Cougnac, du Pech Merle, dans une ferme entre les poules, les oies, les vaches, les cochons, les moutons les, les, les... Et la route nationale 20. Voilà, tout est dit. Plus tard il parcourt le monde à la recherche de pétrole et de gaz et creuse des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous... De peur de tomber dedans, en 2009, il décide de se consacrer exclusivement à sa passion, la peinture. Ni dieux ni maître mais des influences multiples et hétéroclites : Paul Klee, Combas, Judith Scott, Kako, Rothko, Richter ...
Les tableaux : De la bidouille, de la barbouille, de la gratouille, des couleurs. De l'art singulier du primitivisme contemporain, des silhouettes animales abstraites. Animaux orphelins, body-buildés, difformes, reclus dans des cellules d'élevage intensif. Trophées à cornes phalliques, crânes crucifiés, miroirs à réfléchir...
La technique : Du fixé sous verre. C'est une technique qui consiste à exécuter le travail de peinture au revers d'une plaque de verre de telle manière, qu'une fois terminée, la peinture est vu au travers du verre. " Attiré par les reflets et l'éclat que confère aux couleurs la plaque de verre, je me suis approprié cette ancienne technique en y apportant des grattages, des collages, ... "
Récup : " Comme support j'utilise du verre trempé*, des vitres récupérées sur des automobiles destinées à la destruction dans des " casses ". Elles sont conservées telles quelles, avec leurs formes, leurs marquages, et parfois quelques rayures, cicatrices de leur première vie. Je récupère aussi des anciens cadres, des canevas, des vieux bas ravaudés etc. " - (Verre " Sécurit " 5 à 8 fois plus résistant que le verre commun)
|