ROBOAM by Yves JumeauPlasticien, Yves jumeau a exposé dans de nombreux pays. Mais c'est avant tout un artiste toujours en quête de nouveaux modes d'expression. Passionné d'informatique, il explore désormais l'art numérique.
De Jumeau à RoboamNé au Mans en 1955, Yves Jumeau est le fils d'un maître verrier. Initié dès son plus jeune âge, il a fait des études d'art, mais aussi de techniques de son et lumière. Ingénieur de formation, il a travaillé de nombreuses années dans le show business avant de revenir à sa première passion.
Depuis 1983, il a exposé tout autour du monde, des Pays-Bas à Taiwan, en passant par l'Allemagne, le Liban, la Slovaquie... Son travail sur le verre et le bronze fait partie de nombreuses collections privées et publiques.
En 2005, à la demande du ministre de l'Economie, et en collaboration avec la Monnaie de Paris, il a créé la médaille pour le Grand prix de l'Académie des technologies.
Depuis 1995 il s'intéresse à l'art numérique qu'il conçoit, comme un art "nécrophage" ou "écologique", puisqu'il récupère ou phagocyte les éléments du passé afin de les réinterpréter. Convaincu que cette nouvelle forme d'art ouvre des champs jusqu'alors inexplorés, il en est désormais acteur. Pour marquer cette nouvelle étape de sa création, l'artiste a souhaité signer ses oeuvres numériques Roboam, le nom de famille de sa mère.
La transcendance et l'immanenceLe travail d'Yves Jumeau a toujours été marqué par ses interrogations sur la condition humaine et, notamment, sur la capacité de l'homme à être libre, responsable de ses choix et de ses actes, mais aussi à être perfectible. Il a exploré ces thèmes philosophiques à travers des sculptures, des installations sans concession, voire provocatrices, des ready-mades, des performances et des interventions. Fasciné par le corps en tant qu'objet de ce questionnement, il a eu le privilège d'accompagner un chirurgien obstétricien dans un bloc opératoire. Cette expérience lui a ouvert un nouveau champ d'exploration
La techniqueLes radiographies sont à la base de ce travail, véritable célébration de la complexité de la vie. Avec un scanner, et grâce à des logiciels, il impose de manière aléatoire à ces extraits radiographiques, des modifications structurelles tant dans leurs formes que dans leurs couleurs afin d'obtenir de nouvelles créations graphiques numériques. Il engage ce matériau, qu'il avait utilisé auparavant dans certaines sculptures, dans une abstraction qui nous plonge dans le questionnement de nos certitudes et de nos incertitudes.
Ses oeuvres font partie d'une série de grands tirages numériques. Dans ce type de productions, dont le fondement technique réside dans une pure abstraction constituée de 0 et de 1, la représentation de la matière disparaît. Le fichier numérique se re-matérialise par impression numérique sur dibond *, une toile ou un support de type photographique. Il interroge notre relation à l'expression picturale qui n'est plus désormais uniquement liée à la peinture.
*L'impression photo artistique (Fineart) sur papier photo haut de gamme est collée sur la plaque en Alu-Dibond de 3mm et la surface est protégée par un laminé supplémentaire. Pour les exigences les plus élevées en matière d'éclat et d'intensité des couleurs.
Dossier de presse / DOUBLET-SEGALL Céline / Lefigaro.fr |